HISTOIRE
An 1175 – Domaine des Mehenliez – Empire d'Adrestia
Les nuages avaient fait leur apparition, cachant les rayons du soleil et rendant le paysage morne et terne. Assise sur un muret en pierre, Lisbeth observait la réunion familiale qui se déroulait en contrebas, sur la terrasse du domaine des Mehenliez. Il y avait tout le beau monde : ses parents, évidemment, avec son père et ses yeux de fouine, sa mère et son faux sourire. Chaque fois qu'elle posait son regard sur eux, une boule venait à enserrer ses entrailles au creux de son ventre, signe de son malaise. Ses deux aînés et jumeaux, Adèle et Alistair, qui se tenaient droits, fiers, bombant le torse, déversant leur réussite sur quiconque. Adèle, la fierté de la famille, et surtout de son père, qui gravissait les échelons dans l'armée sans difficulté, qui avait brillé à l'académie des officiers et qui n'allait très certainement pas s'arrêter sur sa lancée. Du haut de ses douze ans, Lisbeth se sentant affreusement minuscule aux côtés de sa sœur, voire même invisible. Tout le monde ne parlait que d'elle, et ça lui donnait une affreuse douleur dans la poitrine. Et Alistair, Alistair, l'homme dans toute sa splendeur. Digne héritier du domaine familial, il s'occupait de ce dernier comme un chef. Son père l'avait initié à cet art dès son plus jeune âge. Il avait permis à la famille de forger différentes alliances et d'augmenter considérablement ses richesses. Il dirigeait le tout d'une main de maître, et écrasait quiconque lui barrait la route. L'éclat de ses pupilles était terrifiant aux yeux de la benjamine de la famille. Il y avait ensuite Derhen, plus discret que ses aînés, mais pas sympathique pour autant. Lisbeth l'avait entendu parlé de certaines choses, elle n'avait pas tout compris, mais elle avait le sentiment que ce n'était rien de sain. Pas très loin de lui se tenait Solas, plus jeune de deux ans, et qui était très versé dans l'art de la magie. Il avait étudié à l'école de magie de Fhirdiad dès ses douze ans, et en était ressorti avec deux diplômes à ses dix-neuf ans. A présent il mène diverses études sur la magie, publie des rapports auprès de hauts placés de l'Empire, et est le seul de la famille à se moquer un peu de la renommée des Mehenliez. Dans l'ordre des naissances venait ensuite Victoria, qui se tenait près de sa mère et qui riait, d'un rire cristallin, à une blague d'un de ses frères. Seize ans et cette dernière était déjà promue à un homme, de cinq ans plus âgé, évidemment noble et qui possédait un domaine à l'Ouest. Lisbeth se demandait bien comment sa sœur faisait pour supporter une telle situation. Cela paraissait tellement normal pour elle, en plus de voir ça comme un devoir auprès de la famille. Totalement stupide.
La jeune fille donna un coup de pied dans un caillou qui traînait là en imaginant que bientôt, ce serait aussi son tour de se marier par devoir. Elle avait pourtant lu, dans tous ces contes de fée, que c'était l'amour qui liait deux personnes, et non les obligations. Un bruit provenant de derrière elle attira son attention, et elle tourna la tête pour découvrir que Wilhelm, leur doberman, s'approchait gentiment d'elle. Son père avait insisté pour l'appeler ainsi en hommage à l'Empire, soi-disant. Elle tendit la main vers l'animal et ce dernier se frotta immédiatement dessus, heureux de recevoir de l'attention.
« - Il n'y a bien que toi que j'apprécie dans cet endroit dit-elle en souriant. »
Il la fixa sans trop comprendre avant de s'asseoir près d'elle, dans le but de continuer à bénéficier de ses caresses.
Plongée de ses pensées, Lisbeth passait machinalement ses doigts dans ses poils courts tout en se demandant ce que l'avenir pourrait bien lui réserver. Et surtout, si un jour elle pourrait échapper à sa famille. Elle ne s'y sentait pas à l'aise, vraiment pas. Elle ne manquait pas de grand chose pourtant. Elle avait sa propre chambre, elle mangeait à sa faim, si elle demandait quelque chose, elle l'avait. La seule chose qui lui manquait c'était de l'amour. Ses parents étaient obnubilés par la réussite de leur progéniture, n'avait d'yeux que pour leurs aînés, et elle s’interrogeait sur le fait qu'ils lui aient donné de l'amour, rien qu'une seule fois. Elle avait été élevée par la nourrisse de la famille, ses parents trop occupés avec leurs autres enfants, et elle se demandait ce qu'elle avait fait de mal pour qu'ils mettent autant de distance avec elle. Sans doute qu'elle les a déçus. Qu'elle n'a rien de particulier, pas de talent, contrairement à ses frères et sœurs. Elle est seulement bonne à désobéir et à se mettre à l'écart. Haussant les épaules, cette pensée ne lui fit ni chaud ni froid. Elle était comme ça après tout, et elle ne comptait pas changer pour leurs beaux yeux, quand bien même elle avait désespérément besoin de cet amour, au fond d'elle. Mais elle ne se l'avouerait jamais, trop têtue pour ça.
« - Lisbeth ! »
Elle sursauta à la voix grave et forte de son père, et Wilhelm en fit de même. Son regard se reporta sur l'attroupement plus bas, et elle découvrit son père qui la fixait, les bras croisés et les traits durcis par les années. La petite fille roula des yeux. Qu'est-ce qu'elle avait fait encore ?
A regret, elle se laissa tomber du muret, qui n'était pas bien haut par rapport au sol, atterrit agilement sur ses pieds et avança vers son paternel sans grand entrain. La journée risquait d'être longue...
An 1178 – Alentours du domaine des Logaen - Empire d'Adrestia
Le silence était pesant, beaucoup trop pesant. Les bras croisés, Lisbeth avait les yeux rivés sur la fenêtre du carrosse, qui donnait sur des arbres qui défilaient au fil de leur avancée dans cette forêt. Sur la banquette devant elle était assit son père, qui ne la quittait pas des yeux, avec ce regard qui lui donnait froid dans le dos. Parler était inutile, tout ce qu'elle pouvait faire était d'attendre qu'il abatte sa colère sur elle. Ce qui n'allait plus trop tarder, vu les rides qui s'ajoutaient à son visage.
« - Est-ce que tu as au moins conscience de l'importance de ce mariage pour notre famille ? finit-il par dire, d'une voix lente. »
Sa fille ne put s'empêcher de déglutir. Il n'attendait bien sûr aucune réponse, c'était surtout une mise en bouche pour sa réprimande à venir.
« - Dois-je te rappeler de l'importance qu'ont les Logaen dans l'Empire, sachant qu'ils sont une branche des Aegir, ou es-tu trop stupide pour le savoir ? »
A présent, l'adolescente serrait les poings. La colère et la peur se mélangeant, et elle désirait autant fuir que de lui cracher ses quatre vérités au visage. Elle détestait lorsqu'il employait ce don dédaigneux face à elle. Elle détestait lorsqu'il la dénigrait de la sorte.
« - Tu es sûrement trop stupide, vue la façon dont tu t'es comportée devant eux. »
Elle se retint de lever les yeux au ciel. Elle avait juste été froide, tout simplement, mais les formules de politesses étaient là. Elle avait même mis les formes pour une fois.
« - Pourquoi est-ce que tu ne fais jamais ce que j’attends de toi ? Tu sais très bien que chacun dans cette famille à son propre rôle. Toi, c'est de ne pas faire de vague et de te marier, ce n'est pourtant pas bien compliqué, si ? J'aurais bien voulu te voir à un poste d'ambassadeur, mais tu n'étais absolument attentive aux cours qu'on t'a grassement payé. »
Lisbeth serra la mâchoire. C'était pourtant simple : il lui suffisait d'arrêter d'imposer des choix de vie à ses enfants. Mais, apparemment, ça ne posait problème qu'à elle, puisque tous les autres semblaient s'épanouir de leur vie qui leur avait été choisi. Elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait pas comment on pouvait se plaire avec un choix qui n'avait pas été le nôtre.
« - Qu'est-ce qu'on va faire de toi ? Encore une chance que ton prétendant n'ait pas fuit en te voyant, et que, même malgré ton comportement, il semble toujours intéressé. »
Ô joie ! Elle allait donc avoir la chance d'épouser ce vieux croûton. Il n'était pas non plus bien plus âgé qu'elle, seulement d'à peu près cinq ou six ans à vue de nez, mais sa barbe ne lui inspirait faussait son jugement à la perfection.
« - Il va falloir que tu te réveille un jour, Lisbeth insista son père en se penchant vers elle. Tu as un rôle à jouer dans cette famille, un rôle important qui plus est sachant que tu es porteuse d'un emblème. Ne va pas gâcher ce don qui t'a été accordé, et ne va pas non plus gâcher les efforts que l'on met en place pour t'offrir un avenir.
- M'offrir un avenir ? Tu te fiche de moi j'espère ? »
Sa réponse était partie toute seule. Cinglante, vibrante, et qui laissait bien transparaître toute sa colère. A présent, elle le regardait droit dans les yeux.
« - Cet avenir que tu m'as créé, ne t'est-il jamais venu à l'esprit que je n'en voulais pas ? Que j'aspirais à autre chose ? »
Elle regretta immédiatement ses paroles lorsqu'elle vit le sourire sombre qui se dessinait sur ses lèvres.
« - Et puis-je donc savoir quelle est cette autre chose à laquelle tu aspires ? »
Et voilà, on en arrivait là. La jeune fille détourna le regard, évitant ainsi de lire la satisfaction dans les pupilles de son géniteur. Elle n'en avait aucune idée. Elle ne savait absolument pas ce qu'elle souhaitait faire pour son avenir. Elle aurait aimé tenter l'académie des officiers, mais c'était peut-être la jalousie qu'elle éprouvait envers sa sœur qui parlait pour elle. Puis elle n'avait aucun talent particulier. Bien sûr, elle portait un emblème, mais elle ne comprenait pas en quoi cela lui donnait une valeur plus importante. Ce n'était pas comme si il lui conférait des pouvoirs incroyables. Juste un peu de magie, mais que pouvait-elle bien faire avec ça ?
« - Ton silence parle pour toi. C'est quand même très gonflé de ta part de faire un tel caprice. J'attends donc de toi que tu te ressaisisses et que tu t'investisses enfin dans la place qui te revient. Et ne t'avise plus jamais de me parler sur ce ton. Je suis ton père, que ça te plaise ou non, et si tu continues à te montrer insolente de la sorte, je n'hésiterais pas à prendre les mesures nécessaires. Tu mets en péril toute la famille, j'espère que tu réaliseras ça. »
L'adolescente préféra s'enfermer dans son mutisme plutôt que de lui répondre. Elle ne voulait pas travailler à un avenir qui ne la comblait pas, mais si elle n'avait aucune piste, qu'allait-il lui rester ? Qu'allait-elle devenir ? Elle ne pourrait pas vivre au crochet de ses parents éternellement, elle en avait parfaitement conscience. Mais c'était plus fort qu'elle de refuser ce qu'on lui tendait. De ne pas se laisser tirer. Son esprit semblait plus rebelle et désireux d'une certaine liberté. Sauf qu'elle ne savait pas du tout quoi faire pour obtenir cette liberté. Elle était là, vivante, et incapable de se projeter dans l'avenir.
An 1183 – Domaine des Mehenliez - Empire d'Adrestia
Agiles, ses doigts passaient de cordes en cordes, les faisant vibrer gracieusement à leur passage. Les sons doux se rependaient dans la pièce, hypnotisant quiconque les entendait. Et ils étaient nombreux à les entendre. Trop au goût de Lisbeth mais fort heureusement la musique adoucissait sa nervosité, et il était trop tard pour faire marche arrière. Si elle reculait maintenant, ce serait sûrement l'erreur de trop. Alors elle préférait se concentrer sur la mélodie, afin que tout se passe bien.
Le soleil brillait derrière elle, à travers les grandes fenêtres de la salle de réception, offrant une ambiance irréelle, presque même divine, à la scène. Elle, baignant dans la lumière avec sa longue robe blanche, sa harpe flamboyante et toutes ces personnes tournées vers elle qui ne pipaient mots, bercées par les différentes notes. Beaucoup de hauts dignitaires étaient présentes dans la demeure des Mehenliez. Alistair, son frère aîné, ainsi que son père, avaient décidé de tenir une réception en présence de plusieurs nobles influents de l'Empire, afin de discuter politique et commerce. Évidemment, cette action avait pour but de solidifier la présence et l'influence des Mehenliez sur le territoire. Lisbeth ignorait les détails, mais des accords allaient très certainement être passés.
Leur famille avait su se faire une place au fil des années. Bien que peu influente comparée à d'autres maisons nobles, elle avait néanmoins gagné du galon et des richesses, notamment grâce aux vignes cultivées sur le territoire. Alistair était à présent à la tête de la famille, mais Horace n'était jamais bien loin pour s'assurer que tout se passait bien. Ce dernier se penchait plus sur la politique, et s'intéressait en particulier à la guerre en cours. Derhen était également présent au domaine pour épauler son frère côté diplomatie, avec son épouse, une noble de l'Empire. De son côté, Lisbeth aidait principalement dans la gestion des comptes, loin de toute l'agitation et des personnes avec qui la famille traitait. Avec le temps, elle s'était quelque peu assagie, afin de ne pas risquer d'avoir plus d'ennuis qu'elle n'en avait déjà, mais son désir de liberté était toujours là, enfoui au fond de ses entrailles, caché au cœur de sa poitrine.
Le temps avait passé, et elle n'avait toujours pas trouvé sa place dans sa famille. Chacun y avait son rôle, sauf elle. Elle ne rentrait dans aucune case, ou plutôt ne se plaisait dans aucune. Elle aspirait à plus que de rester au domaine familial, mais à quoi donc ? Son mariage se rapprochait aussi à grand pas. Elle trouvait toujours une excuse pour le repousser, et pour le moment les fiançailles semblaient suffire, mais elle savait que ce ne serait pas éternel. Elle était déjà en cage, et ce mariage aurait comme signification d'y mettre un verrou. Il fallait qu'elle trouve un moyen de s'échapper de tout ça.
Les dernières notes de la musique résonnèrent dans la pièce et Lisbeth pris quelques secondes avant de se redresser avec lenteur, s'extirpant petit à petit de la bulle dans laquelle elle s'était réfugiée. Rapidement, le malaise pris place lorsqu'elle observa tous ces regards posés sur elle, suivit par des applaudissements. Elle fit une révérence rapide à son audience et se dirigea vers la sortie sans dire mot. Malheureusement pour elle, une main se posa sur son bras, l'empêchant d'atteindre sur but. Par réflexe, elle s'échappa de cette emprise d'un mouvement brusque et se retourna vers le gêneur. C'était son père, évidemment.
« - Tu pourrais au moins rester quelques temps lui dit-il.
- Sans façon répliqua-t-elle. J'ai des choses à faire. Et j'ai rempli ma part du contrat. »
Horace se contenta de la fixer longuement avant de faire un mouvement de tête signifiant qu'il lâchait l'affaire. Il avait bien compris que créer une scène maintenant ne lui apporterait que préjudice.
Soulagée, sa fille se faufila au milieu de la foule et quitta la pièce sans un regard derrière elle.
CARACTERE
Jalouse – Sensible – Distante – Passionnée – Colérique – Discrète – Méfiante – Rebelle – Rancunière – Observatrice - Intransigeante envers elle-même - Empathique
C'est généralement un regard froid qui vous accueillera la première fois que vous rencontrerez Libsbeth. Elle instaurera immédiatement une certaine distance entre vous, peu encline à créer des liens avec les premières personnes venues, et plutôt mal à l'aise dans les relations sociales. Pour autant, elle répondra pleinement à vos questions, et ne cachera pas son intérêt si ce dernier est présent. Elle n'est pas timide, simplement pas vraiment apte à faire le premier pas pour tisser une conversation et, en parallèle, une relation. Elle préférera également plutôt agir que de vous bercer de douces paroles, afin de pallier à son manque de communication.
Ses traits souvent peu expressifs cachent pourtant une grande sensibilité. Elle est énormément portée sur l'écoute de ses sentiments ainsi que de ceux des autres, et se retrouve rapidement touchée lors de situation émouvante. Néanmoins, peu sont ceux ayant connaissance de ce trait de caractère, puisqu'elle évite de le montrer. Sans oublier le fait qu'elle n'apprécie pas attirer l'attention sur elle. La seule émotion qu'elle libère en public sans retenue est la colère. Elle se met rarement dans des rages folles, mais elle s'énerve facilement et ne se gêne pas pour le faire savoir. Dans les situations qui lui demandent un certain sang froid, elle tente bien évidemment de réprimer sa hargne, mais pas toujours avec succès. Elle embrase ses émotions, et ne tente jamais de leur tourner le dos, les acceptant pleinement. Que ça lui porte préjudice ou non, elle n'a jamais voulu faire autrement.
L'autorité et elle ne font souvent pas bon ménage. Elle n'a réellement connu que celle de ses parents, mais c'était suffisant pour se rebeller. Elle préfère prendre ses propres décisions, et ne pas se sentir entravée, ou même forcée. C'est à la fois ce désir de liberté qui parle pour elle et également un certain entêtement, un esprit assez fermé qui ne jure que par ses propres décisions même si on lui donne des ordres pour son bien.
C'est une femme passionnée dans tout ce qu'elle décide d'entreprendre. Elle joue de la harpe depuis son plus jeune âge et a toujours cette flamme lorsqu'elle voit un de ces instruments, en plus de cette envie d'en jouer régulièrement. Le maniement de l'épée la passionne également depuis qu'elle a découvert cette pratique, et elle continue avec passion peu importe les obstacles. Cette passion se transmet dans ses hobbies mais également dans ses sentiments, notamment avec sa colère et sa sensibilité. Mais, encore une fois, elle évite de le montrer en public. Elle ne veut pas que le moindre inconnu soit témoin de cette sensibilité, qui pourrait facilement se retourner contre elle. D'où sa méfiance envers les autres. Parce que oui, elle se méfie d'un peu de tout, et n'accorde pas sa confiance au premier venu.
Jamais elle ne fera de mal à quiconque sans raison, voire même à raison, et possède une certaine empathie malgré ses airs froids. Elle essaye de prendre soin de ceux qui l'entoure, quand bien même elle n'est pas attachée à eux. En prenant l'exemple de sa famille, elle a beau ne pas les apprécier particulièrement, elle ne cherche pas non plus à leur nuire, mais à leur échapper. Son père c'est une autre histoire. Elle le tient responsable de sa peine et de ce qu'elle est obligée d'endurer au nom de cette famille, et par rancune, elle n'hésitera pas à lui mettre des bâtons dans les roues. Mais à partir du moment où elle n'a rien contre vous, et même sans vous connaître, elle tentera d'aider à sa façon.
Le fait qu'elle se tienne souvent à l'écart fait d'elle une bonne observatrice. Elle capte généralement les détails qui échappent au plus grand nombre, et prend toujours le temps d'analyser son environnement lorsque ce dernier lui est inconnu. Elle observe beaucoup les gens également, et apprend souvent beaucoup plus de choses sur eux en les regardant qu'en leur parlant, vu son manque cruel d'éloquence.