HISTOIRE
en cette nuit qu'on a tant voulu détruire
trouvons la solution à cette énigme fallacieuse__
D'où il vient tous tombent pour se retrouver dans les étoiles. peut-être est-ce pourquoi il levait les yeux pour les laisser le guider. Les astres n'ont que faire de qui il est, de quel sang il partage, de ses préoccupations, de ses ambitions. Elles aveuglent de leur propre volonté, sans compassion. cette égalité dans le traitement l'infusait d'inspiration — peu importe où qu'il soit, si ciel il voit, il retrouverait leur feint éclat.
Claude n'a plus la force à rien même pas la peur, ni même les pleurs.
Il jonche le sol, espérait s'être assez profondément enfoncé pour au ciel s'élever.
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Les marques d'ongles refusent de quitter son cou.
Il s'est passé quoi cette fois ils t'ont cassé le bras ? .ça te tuerait de m'aider plutôt que me poser ce genre de questions ? Pas question, tu dois te débrouiller seul, fiston. Il est né libre, et on attend de lui d'en payer le prix. Aucune supervision, aucune manipulation — enfant livré à lui-même n'a de compte à rendre à rien ni personne. S'il mobilisa la garde pour défaire les quelques harceleurs, ils revenaient toujours plus forts — plus nombreux. A d'ages différents, tous — pourtant pour lui des enfants mentalement : trop aveuglés par leurs préjugés pour le voir, l'écouter. Quand invité il devait toujours un œil ouvert à toute farce mal tournée afin d'en faire de lui le ridicule. L'humiliation avait son nom. A force sa confiance en l'autre s'usait.
Je ne peux jamais rien te demander de toute façon— Des paupières se plissent, les sourcils aussi. Il ravale sa salive, sinon il serait envoyé sur un cheval, attaché, à galoper jusqu'à terres arides il ne sait où. Son instructeur d'armes le retrouverait des heures plus tard : Affamé, angoissé, sans aucun repère, dans le désespoir. Du moins, s'il ne se détachait pas assez rapidement. Géniteur est d'ascendance divine, son mot est indisputable, sa parole ultime :
Je te loge. Je te garde. Je te nourris. Des enfants avec ton attitude sont normalement jetés à la moindre contrariété. Regarde toi. Regarde où tu es. Regarde où tu vas. Apprécie ce que tu as. Tu crois que tu es misérable ? Tu as un toit, tu meurs ni de chaud ni de froid, ni de faim. Tu trouves encore à te plaindre ? Tu crois que ta mère le prend comment de voir son fils faire des histoires et l'humilier en se faisant battre ?Je sais je suis faible— Il entend tellement que sang n'est pas assez pur. La chair qu'il porte est de la même couleur que la femme qui l'a aimé, qui a traversé des montagnes et une contrée pour aller l'épouser. C'est une si grande fierté lorsqu'il se défend — Claude se bagarre trop souvent. Alors qu'il n'y arrive pas. Parce qu'il aime et il aime si fort, absente réciprocité alimente ses ardeurs. N'est-t-il pas né objet d'amour qui traverse les frontières ?
Deviens fort, alors. C'est pas assez. Je mérite pas ce traitement. Je dois le changer. Il y a comme un sourire carnassier sur l'extravagant visage lui faisant face.
Ha ! Essaie donc, ça t'occupera. __
Si signe du Seigneur fit à tout instant de sa vie, il s'agit de celui-ci. Pendent tendues au plafond d'un fil des lampes aux reflets orangés, chaleur ambiante aspire sa vie — en plus de la sueur à l'effort transmis. Il passa la tête à travers une porte en forme voûtée, à son arrivée, vérifiant qu'il était seul contre lui-même en cette soirée. La main sur l'épée, à sensation il se faisait, tendait le bras net en coups. Sa faiblesse, fébrilité le frustrait —incapable de se défendre autrement qu'en courant vite. Il était seul à chaque fois.
On l'attrapait toujours, par les cheveux, par le col, le bras, même on tenta de l’étouffer avec ce qui lui servait de couvre-chef — Claude recouvert de blessures si récurrent. Encore maintenant, se frustrait-il de son manque de force, et son peu de tolérance à la douleur. Ne pouvait-il faire autre chose qu'aboyer fort ? Garçon agite arme dans sa main contre mannequin, imaginant qu'ennemi avait visages du passé, gredins.
Colère a raison de lui et lorsqu'il lève arme pour ouvrir flanc d'ennemi immobile — une lumière l'aveugle, à ses côtés, la lune.
Est-ce qu'il pense que c'est ? La manifestation de son appartenance aux Riegan, une illustration plus aveuglante que les faibles lumières l'entourant.
L'avenir n'a jamais été aussi éclatant.
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Pour s'y rendre il lui faut une raison, plausible. A l'heure, Oswald a la forme des hommes qui jamais ne meurent. Que lui faudrait-il pour trouver son chemin jusqu'à ci bas ? Une opportunité, et Claude en chance ne croit certainement pas. Dans sa main le journal de sa mère, contant de ses dernières années les affaires, l'amour pour son père, son bonheur qu'elle et lui se lient, la violence subite d'appartenir à des froussards la terre. Elle n'est aussi loquace à la plume qu'en face. Véritable guerrière était à l'image d'une finesse pauvre mais d'une volonté de fer.
Oh, et Tiana a un frère.
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Nader, je sais que tu l'as.Instructeur d'armes flanche, tend son bras avec le pendentif.
Garde le pour toi, gamin.Il ne peut parler, même s'il voulait : il ne doit pas recevoir de cadeaux de là bas. Elle ne voulait pas qu'on la retrouve elle ou lui.
Tu m'as juré allégeance, je vais te faire une confidence. Je veux me rendre à Fodlan, coûte que coûte. Mais lui, il voulait qu'on le trouve, qu'on prenne conscience de son existence.
J'ai une idée, mais j'ai besoin que tu me mette en contact avec quelqu'un de là bas. __
— tu t'en vas, ça y est ?Ne fais pas cette tête, C'est loin quand même, c'est quand tu reviendras ?Il ne sait pas.
S'il m'arrive quoi que ce soit vous serez les premiers au courant.Vraiment, t'es toujours comme ça, t'es nul.Qu'est ce qui t'arrives encore ?C'est pas savoir s'il t'arrive un truc qui m'importe ! C'est que t'ailles bien ! Si tu continues de montrer si peu de tact, ils vont te détester là bas. Il parait qu'ils sont d'une susceptibilité.....Évidemment, oui — c'est si clair, l'a-t-il oublié ? L'affect plus que de raison.
Et frêles.Et coincés.Mais pas maman.Jamais.Tu dis tant de bien d'eux toi, tu crois vraiment qu'ils sont pas si différents ?Oui.
On verra quand j'y serais.Ne me mens pas.Ne me pose pas de questions dont tu connais la réponse.Petite soeur brille de la satisfaction, et elle dit :
Tu vas me manquer, écris-moi s'il te plaitIl ne peut pas.
Promis, juré.__
Tiana l'avait prévenu de la difficulté de se défaire de l'accent. Frustration est telle avec sa langue, que s'en est indécent. Il eut pratiqué avec elle pour en avoir les tenants, compétence linguistique attendue par sa lignée, qu'échanges se fassent avec facilité — jamais plaint il s'en est. On lui reproche la diction trop lente, trop posée, le son ff qui devient un ss à quelque fois glisser — les phrases trop courtes, pas assez explicitées. Il chasse au mieux le naturel, s'applique des heures des nuits jusqu'à ce qu'on ne puisse plus rien lui reprocher. Au cœur de la principauté des Riegan, c'est évident qu'il n'a pas sa place — pas plus que chez lui, cette vérité le lasse.
Les familles vassales le dévisagent, et les membres des autres maisons lui jettent des accusations. On met sur son dos la disparition de la descendance de feu Godfrey, lui-même mort en mission — un accident dit-on. Claude arrivé en temps après incident était trop pour être inopportun. Nouveau héritier du duché fut objet d'un tout autre type de violence. On attente à sa vie avec le sourire, et il doit dire que c'est avec plaisir. D'une certaine façon il est reconnaissant, il apprend — s'adapte à l'environnement. Il parle en restant plaisant, parce qu'il le faut, vraiment.
Langues ne furent point le seul sujet où difficulté déteint. Reste de ses inconforts étaient plus anecdotiques qu'autre chose. Tuteur l'encadrant pour la danse ne savait rien de ce qui se faisait de là où il était, moquait même ses manies et sa façon de se mouvoir. Oh qu'il eut honte, frappé de désespoir — que jamais l'on en lui parle il pourrait mourir à s'en émouvoir. Claude incapable de filer pour dormir au sol même dans l'herbe, agressé car ses rites dans les bains trop longs (l'odeur du bois de sental brûlé restait des semaines durant), ou moqué lorsqu'on constatait les étranges objets qu'il gardait avec lui. De sa maladresse, il rit ne semblant nullement prêter attention à ce qu'on lui dit.
Pourtant, au fur et à mesure tout chez lui se range, se cache, il n'est plus l'enfant battant ou soleil qu'on ait connu, au delà des frontières si intègre qu'il en était nu. Cet enfant se meurt avec le temps, remplacé par les ambitions telles que chaque jour par omission Claude ment. Héritier se retrouvait dans les senteurs des vieux livres et parchemins. D'ailleurs ou d'ici la consistance dans leur texture, leur chaleur était véritable bonheur. Il se rangeait contre son matelas, cumulant bouquin sur bouquin (copie de rapports régionaux officiels, journaux de voyage, livre de Seiros...) désordonnés. Une chambre à son effigie, pleine d'idées éparpillées partout, comme ici. On le prie de prendre soin de ses affaires, il n'y a rien à faire. Jeune homme ne laisse pas qu'on touche à ses appartements, insiste qu'il fera tout manuellement.
Ses manies font rire son grand-père, la barbe fine, la voix rauque. Le vieil homme offre quelques anecdotes à de Tiana le sujet, petit-fils accorde celles que de son enfance on lui racontait. Oswald était marqué d'une solitude bavarde, la nostalgie lui peignait le regard — Claude pour cet homme gagna une compassion sans égale, une sorte de pincement au cœur à l'idée de l'avoir connu si tard. Il aurait aimé que ce soit lui qui l'aide à rendre son rêve réalité — mais duc Riegan n'a plus toute sa jeunesse, l'admet sans amertume ni acidité.
C'est au détour d'une conversation que duc régent suggère à son petit enfant de se rendre à l'Académie des officiers, peut-être trouvera-t-il ce(ux) prêt à l'aider, faire de ses rêves une réalité.
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Il ne compte plus les tentatives à sa vie. Celle ci en est, d'autres, parmi. Les signes sont clairs. Alors Claude file en éclair. Dimitri et Edelgard le poursuivent, la menace les remarque — il n'a pas réussi à les semer assez vite. Il n'est question que de secondes quand survie se joue, et n'être seule cible est atout — deux peuvent tomber avant lui, et il ne comptait se laisser ramasser.
La course le fait dépasser le village des Saints. Temps se compte en secondes, trop longues, trop lasses, minutes il ignore le froid — l'air plein les poumons et la sueur le long tempes. L'adrénaline de la peur pousse son cœur dans ses tranchants. Derrière ça ne déchante pas, course attire l'attention de quelques chevaliers et passants — et leur présence fait qu'individu est signalé. Vint l'aide insoupçonnée d'un grand chevalier — et sa fille.
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L'épée du Créateur. S'il pouvait la manier... S'il pouvait, quel potentiel en jaillirait ? En plus de la relique qui l'attend... Curiosité le dévore tout entier mais discret il se fait, détourne le pas avant de se faire remarquer. Que signifie tout cela ? La professeur descendrait elle de Némésis ? Aucun des documents de l'Eglise ne laissaient sous entendre que le Héros de la Libération avait une épouse, ou s'était épris de quiconque.
S'en tenir à de tels documents limitait son champ de vision, il était pourtant si désespéré d'avoir une réponse — émerveillé, tant qu'il eut deux nuits de suite veillé à la recherche de quoi que ce soit qui puisse expliquer ce phénomène. Ses séjours à rallonge à la bibliothèque attiraient les regards déjà, et Tomas lui en toucha quelques mots — il ne faudrait pas que chevaliers sachent ça. Peut-être ferait il un tour dans le bureau du professeur Hanneman. Des questions, toujours — sans réponses ni même piste. Ou si réponse il y a, d'autres questions en ressortent. S'il sait apprécier le mystère, quand de Byleth il est question, cumulent les interrogations.
Si rapidement propulsée au rang de professeur sans pour autant en avoir apparemment les compétences — mercenaire n'avait rien avoir. Capitaine de l'Ordre pourtant parti de l'académie acceptant de rejoindre les chevaliers de Seiros après des années d'errance le dépassa également. N'y-a-t-il point eu de raison à son départ ? Comment expliquer l'affection que porte Rhea pour Byleth ? La tenir au secret de maintes missions est un choix dangereux, n'ignorait-elle point tout de l'église ?
L'ignorance quant à de l'église les préceptes brisa entre eux le mur des différences à leur rencontre. Il fit, après tout, lui-même il y a de ça des années, ainsi. Lors de moments pareils, Claude vacille — intrigue lui fait tourner la tête, l'ébahit. Est-ce elle qui lui suffit ? Il en a bien l'envie.
Il faut qu'il vérifie.
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Ici on ne festoie pas autour des flammes en remerciant les éléments, on ne respecte pas la terre, ni la mer, ni ce qu'on respire. On ne mange non plus festins quotidiennement en fanfaronnant. Les arbres poussent à outrance, au moins, il s'y sent baigné de verdure, pour ses poumons, un festin. La noblesse refuse s'abaisser à des tâches pourtant mondaines, celles qui chez lui ne lui auraient pas forgé la patience, l'amabilité — cette tendance d'aux autres le plaisir chercher.
Vous n'êtes pas comme les autres nobles. Des vertes et des pas mûres, les flatteries en deviennent même des injures. Enfin il sait raisonner qu'intention n'est (presque) jamais de frustrer. Il trouve son lot de mystères à résoudre, d'Hilda la dévorante fainéantise, de Lysithea la course contre la reconnaissance, de Marianne le calfeutrage, même de Raphael la résilience l’empêchant de vivre par le deuil enchaîné, ou d'Ignatz l'indécision plutôt synonyme de passivité.. en plus du curriculum à déchiffrer et s'en rendre aveugle à des nuits veiller pour au final surtout concocter onguent paralysant n'ayant rien avoir avec ses études.
Et Byleth.
Il faut dire il a grâce à elle amélioré son service de thé. Claude n'en n'était un à porter particulière attention aux dessins sur les tasses ou la douceur de la porcelaine, mais il tenait tout de même accueillir avec finesse et (semblant de) dignité. Ce n'était tant important de se procurer des mets rares ou biscuits s'accordant à leurs boissons, il était bien plus intéressé par la compagnie et l'expérience de partager.
Héritier du duché des Riegan laissa plus que quelques éclats de rire autour de la table avec son professeur, ragots sordides à leurs propos, des échanges mondains sur les nouveaux orphelins au monastère participant à la chorale ou encourageant les étudiants, de rêves d'avenir, quelle serait leur destination de rêve, de l'infusion de camomille qui trouvait souvent sa place entre eux deux il remarquait. S'apprendre aisément, lentement. Ose-t-il dire qu'il y eut un quelque chose ? Tout était amusement bénin — Claude savait apprécier sans agir en vil gredin.
C'est ainsi, s'intéresser à quelqu'un.
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Elle lui lègue le journal sans résistance — il la remercie avec aisance. Il dit vouloir éviter d'aller fouiller dans les affaires d'un décédé — il ne le ferait jamais. Claude n'était point maladroit non, les mots doux à la bouche est une habitude qu'il aiguise avec subtilité. Ce n'est pas désintéressé qu'il mit pas dans de Jeralt le bureau — Byleth, plus que quiconque le sait.
Pourtant le geste se fait sans regard trahissant quelconque doute de ses intentions. Sans être calculé — d'elle la gestuelle, il permet de se laisser toucher. Délégué est responsable de l'image qu'il projette, douteux quand bien même cela dépasse de ses manies les enjeux. Voir qu'on ne le perçoit point ainsi est apaisant. Quand à d'autres moments il jouirait qu'on le sous estime pour d'autrui prendre l'avantage, dans l'instant Claude, reconnaissant.
N'est-ce point flatteur ce qu'autres appellent la naïveté ? Ce n'est point un mal, il faut l'écouter. Il comprenait qu'il avait besoin de quelqu'un au grand sens du sacrifice à ses côtés, qui saurait donner plus qu'il n'en n'était lui-même capable. Si bien de gens moquent la tendance à servir, aux autres montrer tenir — il n'y avait en elle rien de cela, Claude remarqua.
Une confiance en lui comme à n'importe lequel de ses élèves, une bienveillance quand même le monde s'entêtait à la blesser. Quand bien même professeur pleurait, Claude lui trouva une force que rien n'égalait.
Aussi pleine de surprise, professeur tendit les bras quand il eusse rangé journal dans poche de sa vareuse — proposition qu'il accepta avec son plus réconfortant sourire, atteignant ses yeux.
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Quand gouffre de ténèbres étouffa professeur il fit présent. Il attend de voir ce qu'il ressortit. Un test simple à priori ou si elle ne ressortait pas en vie - c'en était simplement fini. Et la voilà, resplendissante, quand pourtant ennemi d'elle disait que l'attendrait la mort. Ce fut à ce moment précis que Claude comprit que règles du monde ne s'appliquaient pas sur son professeur. Le pourquoi à ce moment là ne comptait pas. Solon fut vaincu suite à leurs efforts. Ses propos restèrent avec Claude. Qui était-il ? Quel était son but ? Combat n'encourage pas la discussion, surtout qu'autre camarade atteint Solon avant qu'il n'eut l'opportunité de lui poser questions.
Il n'y avait que du professeur les cheveux la couleur identique de Rhea en indice de quoi que ce soit.
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Edelgard ruine ses plans, trop impatiente, certainement. Lunes de préparation d'avance font pallier monastère qui tombe sous des sons austères. Avec ça, l'Archevêque. Et le professeur auquel il voyait tant de potentiel - éprise de sa bonté s'est élancée au risque de se tuer. La rivière les a toutes deux emportées. Il n'a même le temps d'être stupéfié, qu'on le presse à trouver refuge et vite. Il dut fuir, ce ne fut partie de plaisir. Calèche vrombit, il n'eut aucun mot sur son chemin de retour à la Principauté. Des jours de voyage, à espérer qu'il n'était suivi à la trace. Craindre qu'a n'importe quel moment un soldat adrestien ne tire une flèche dessus. Claude emboîta le pas, par garde accompagné.
Santé d'Oswald laisse à désirer. Auprès de son lit vieil homme prend la main de son petit fils, un peu trop fort. Il lui délègue ses tâches son héritage, lui souhaite de s'épanouir et longtemps vivre. Claude a mal, au cœur, au corps - expérience pour la première fois la perte d'un membre de sa famille proche cause en lui, d’idéaux véritables frictions. Il savait qu'il allait devenir duc régent, succéder et voir ses ambitions fleurir à plein temps. Cependant, annonce de guerre est fraîche et mort de son grand père l'incinère comme une plaie qu'on inhibe d'alcool pur.
La solitude lui tombe dessus telle une claque au réveil. Repères qu'il s'était ancrés dans le monde n'étaient plus, cette année fut riche — mais à quel prix ? Il a très froid et a très peu dormi. Claude passa les quelques prochains jours au lit, frappé d'une fièvre violente, et fut obligé de se reposer durant ces derniers, à ses côtés des vassaux de longue date d'Oswald.
Tournent en boucle des heures durant dans son crane les souvenirs de son affront avec l'armée. Toutes ses erreurs se répètent en devant ses yeux tant il désire qu'on le frappe de cécité. Claude avait baissé sa garde, et pourtant il ne voulait pas regretter ce que lui avait permis de vivre la suite de ces évènements. Que-dirait-t-on de lui ? Encouragé à saisir son indépendance il partit, sans en comprendre exactement le prix, il était naïf — et petit.
Rangé dans sa chambre, il trouva au creux de son uniforme le journal de Jeralt, toujours avec lui. Ce qui fut pour beaucoup oubli lui marqua l'esprit. Héritier feuilleta les pages, avec avide rapidité. Un signe, dans tous ce chaos — un repère, avec des réponses. Il regarda attentivement le matériau de la liure, vieux recueil, du moins l'allure.
Son professeur était partie en laissant une part d'elle avec lui.
Ce même professeur qui face à une menace pédante réapparut. Qu'était une rivière si ce n'est un flot d'eau ? Elle avait traversé et vécu bien pire. C'est sur cet espoir qu'il trouva confort dans le noir.
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"vous jouez le mauvais rôle, je le dis
vous vous méprenez."
excusez moi, en quoi ça vous regarde ?___
Le Comté de Gloucester laissa les portes ouvertes à l'Empire.
Le comte le veut mort, oh stupeur, tremble son corps tant de ferveur. Quelle horreur. Vraiment, ne peut-il pas faire la queue comme tout le monde ?
En plus d'user de son fils comme pion pour le surveiller le vieil homme était d'une absurde piétée. Duc régent voudrait lever l'étendard de la Déesse dans une noble quête de reconquête de ce qui lui était due, il n'en n'avait pas les moyens. Il n'était figure d'autorité honorable à de Seiros les chevaliers, débordé par chamailleries en Alliance pour aide octroyer. Tous les efforts militaires des Goneril servaient la protection de Derdriu de l’envahisseur, et les troupes de Daphnel protégeaient ardemment la Vallée des Tourments ses années durant.
Il ne mettait point pied au cœur du charnier à moins qu'il y ait stricte nécessité. Danger trop important qu'il se mêle aux conflits personnellement, responsabilités fusent et s'il cède s'en est fini de Leicester. Derdriu devient seconde maison, au parloir il parle au temps plus que de raison, court contre la montre avec la menace de l'Empire qui pèse sur ses épaules.
Territoire est moindre comparé au nord et certaines allégeances tiennent à un fil. La parole en des lunes si chaotiques est fébrile. Bien de vicomtes lui tournent le dos également, égayés par la promesse de cet empire nouveau — seigneurs des maisons qu'a desservi l'Eglise dans le passé, notamment. Nombreux sont les hommes de l'armée à de lui médire quand pourtant ils servent protection de la capitale. Claude était reconnaissant d'ainsi compter sur Judith pour inspirer ses hommes à pour lui combattre — ça n'en restait pas moins humiliant qu'elle le considérait comme rien d'autre qu'un enfant.
Mais au moins c'est égard rassurant quand monde le cible si puissamment.
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Sa relique a disparu. Encore. Il damne sa propension à égarer ses affaires, on lui répète qu'arc n'est moindre possession mais il n'écoute que ce qui attire son attention. Les recherches par ses domestiques s'étalent sur des jours. Il crût à une mauvaise boutade, peut-être d'humour voudrait-on lui faire la leçon, mais non. Elles s'éternisent et il s'inquiète des tenants.
C'est peu de temps après qu'Edelgard prend contact avec lui.
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La plume est légère entre ses doigts. Décision débattue maintes fois, à l'oral comme contre lui-même. Maintenant il faudrait voir comment le peuple interprète la nouvelle. Temps laissera le tout se tasser, les blessures cicatriser. Il avait encore travail à fournir dans l'immédiat, accord n'est pas des moindres, signe le tournant dans l'histoire, il l'espérait à un moins dramatique fin que tomber d'Impératrice la main. Oui, Claude y vit quelconque fin espoir.