HISTOIRE
Notre histoire commence il y a 35 ans, près de la frontière entre Almyra et l'Alliance, dans un petit village de montagne. Ce village, immédiatement en face de la contrée des sauvages de l'Est, a toujours vécu dans la peur de ses historiquement turbulents voisins. Mais au lieu de vivre dans la peur, ce village décida de faire face à la menace. À la fin de la toute première invasion almyroise de 961, trois villageois furent envoyé à travers Fodlan afin de récupérer 3 savoirs considérés comme essentiel pour le village : la forge, le combat et l’architecture. Les trois changèrent leurs noms de famille pour devenir respectivement Sandacier, Fildelame et Murailler. Ils partirent tout trois et eurent une seule mission : récupérer le plus de savoir sur ces trois domaines, et revenir dans un siècle, avec tout le savoir récolter. Bien sûr, un siècle sous-entendait beaucoup de choses. La première, que le village avait de fortes chances d'être détruit par un incursion almyroise, ce qui impliquait que le village avait de fortes chances d'être abandonné. La seconde chose sous-entendue, c'est que les trois villageois seraient bien sûr mort avant de récupérer une once de savoir. C'est pour cela qu'ils obtinrent ces noms de famille. Ces noms deviendraient des flammes poussant leurs porteurs à fonder une famille, puis à transmettre la mission à leurs enfants, jusqu'au siècle fatidique. Et pour les villageois non-choisis, il servirait d'étendard, permettant à leurs futurs enfants d'être prêt : lorsque les Sandacier, les Fildelame et les Murailler entreprendront le voyage jusqu'à l'ancien village, alors ce dernier renaîtra.
1061. Le jour fatidique fut alors arrivé. Les trois grandes familles ancestrales eurent fini leurs récoltes de savoir et étaient devenues expertes dans leur domaine respectif, faisant d'elles des familles d'une renommé respectable à travers Fodlan. Et comme l'avaient voulue les anciens, les familles ayant quitté le village, attendant sa résurgence, décidèrent pour la majorité de suivre les trois porteuses de savoir. Et, peut-être, car la déesse elle-même avait décidé de bénir ce lieu, le village n'avait pas sombré dans l'abandon ou dans le banditisme. Quelques personnes vivaient encore, espérant le jour où des centaines de personnes seraient guidées par les descendants des trois villageois providentiels. À peine arrivé que les mines du village rouvrirent suivit par la carrière et le parc à bois. Les familles, qu'elles eurent quittées leurs foyers pour la mission ou juste par peur de la mort, avait grandit, aider par l'espoir de revoir un jour leur village radieux. Ainsi, c'est plus de 2000 personnes qui travaillèrent d'arrache-pied pour construire de puissant outils, de fort et haut mur de défense et s'entraîner afin de devenir de grands soldats. Oui, chacun y mit du sien. Si bien qu'en seulement 20 ans, ce petit lieu loin de tout devint une place-forte possédant de nombreux soldats entraînés portant des armes et armures dans les alliages de meilleures qualités. La famille Sandacier fut la famille qui revint la plus riche d'information et leur acier noir, alliages aussi solide que simple à entretenir, se fit même un petit nom.
Et enfin, 1149. En cette année, le village prospérait. La nourriture et l'argent coulaient à flots, tandis que certain des soldats du village, c'était reconverti mercenaire ou garde caravane, permettant au village de prospérer et s'enrichir, devenant tous les jours plus proches de devenir un grand village. Comme tous les dix ans depuis 1099, le village agrandissait ses murailles pour créer de nouvelles maisons afin d’accueillir la population grandissante. Et chez les Sandacier, ce furent les cris d'un bébé venant de naître qui fit grandir leur famille. Ils le nommèrent Olbéric, en honneur de leur ancêtre qui avait sillonné le monde pour obtenir les informations qui firent de ce village un lieu de pouvoir. Et le village, comme à toute naissance, organisa une grande fête. Ce soir-là, la nouvelle lune était noire comme de l'encre.
Le jeune Olbéric, dès son enfance, fut reconnu comme possédant des prédispositions assez intéressantes. Il gagnait assez facilement du muscle et était loin d'être un benêt. De par ses dispositions, il eut droit à une formation simultanée à la forge et au combat. Il s'entraîna très tôt dans les forges de ses parents et apprit aussi le maniement de l'épée et de la lance en portant de lourdes armures. Ses entraînements simultanés furent très intéressants, lui permettant de pouvoir utiliser son expertise dans les domaines pour les améliorer l'un l'autre. Il fut vite reconnu comme "prodigieux" dans son village, non seulement pour son talent de forgeron qui commençait peu à peu à égaler celui de ses parents, mais aussi pour ses capacités de combat qui dépassait certain de ses partenaires. Ainsi, lors de son quatorzième anniversaire, un défi lui fut donné. En seulement une semaine, il devait se confectionner une arme, une armure et abattre un ours qui créait quelques problèmes près du village. Il décida de faire une lance, une cotte de mailles complète et il se dirigea vers l'ours. Ce n'était pas censé être un combat infaisable, mais lorsqu'il revient avec la tête de l'ours dans ses mains, tout le monde oublia un instant l'innombrable blessure couvrant son corps et ont encore une fois, l'on fit une grosse fête en son honneur. Heureusement, ses blessures étaient moins graves qu'il ne paraissait, grâce à sa côte de maille. Il garda cependant des cicatrices qui le suivirent le long de sa vie. Mais il "gagna" quelque chose d'autre ce soir-là, alors qu'on fêtait la victoire du "prodige". Quelque chose de sombre est insidieux. L'illusion de supériorité.
Arriva alors ses 17 ans. Le village entier le mettait sur un piédestal, le considérant comme un génie. Tout le monde le traitait comme une espèce de messie, ou un envoyer de la déesse. Les parents d'Olbéric voulurent même faire appel à un expert pour voir s'il n'avait pas un emblème. Olbéric, se prenant déjà pour le "noble" du village, accepta, et laissa ses parents faire appel à des "professionnels". Ah, que la prospérité rend idiot ! En appelant ces "spécialistes", ils ne savaient pas qu'ils avaient scellé la vie de tous les habitants du village et celle d'Olbéric. Ils arrivèrent au village comme la mort arrive près de sa prochaine victime : sans se faire remarquer, silencieusement et prêt à détruire la vie d'une personne. Ils commencèrent par faire des "tests magiques" pour vérifier la nature d'Olbéric. Mais, contre toute attente, ils ne décelèrent pas d'emblème en lui. Juste un potentiel bien plus grand et unique, qui le rendrait bien plus important que tout les nobles de fodlan. Un tel destin ne pouvait pas attendre dans un stupide village loin de tout. Il devait prospérer dans un milieu adapté. Alors, sous prétexte de prophétie ancienne, le groupe de "spécialiste" annonça qu'Olbéric devait les accompagner. Bien sûr, n'importe qui d'autre aurait juste ignorer les paroles folles de ce groupe, mais pas les gens de ce village, ayant déjà obtenue un "paradis" en suivant un ancienne mission lancé par leurs ancêtres. Alors, le village accepta, tandis qu'Olbéric les suivit parce qu'il le reconnaissait comme supérieur à tous les autres manants. Et ce fut le début des années les plus sombres de la vie d'Olbéric.
Olbéric rejoint alors ce groupe. Le chef du groupe, un homme étrange, lui donner tout ce qu'il avait besoin : des lieux pour exercer sa fonction de forgeron, les meilleurs matériaux possibles et des entraînement répété au combat. Il lui apprit aussi la véritable raison de leur voyage. En "vérité", ils étaient tous membre de villages ayant été détruits par une malédiction ancienne, nommé "la peste du juste". Cette maladie changeait peu à peu les soldats valeureux en de dangereux psychopathes manipulateur et rendait les simples paysans incapables de réfléchir. Mais cette affliction ne touché pas certain élu, reconnu par la Déesse comme des héros. En "vérité", ils étaient tous membre de villages ayant été détruits par une malédiction ancienne, nommé "la peste du juste". Lorsqu'Olbéric demanda comment ils avaient pu savoir qu'il était lui aussi élu, on lui répondit qu'un élu sait reconnaître un autre élu. Ces mots réagirent avec son complexe de supériorité, le rendant alors persuadé qu'il était capable de sentier le facteur des élues chez ses compères. Il réussit à se persuader seul, au plus grand plaisir de ses compagnons. Profitant de son idiotie, ils le poussèrent à se battre contre des créatures de plus en plus dangereuse, évitant cependant de le confronter à des humains pendant les 4 premières années de voyage ensemble.
21 ans. Olbéric passe son temps à s'entraîner au combat et à la forge, perfectionnant ses arts, tandis qu'on continue à lui bourrer le crâne, le poussant peu à peu à accepter que certaines personnes doivent mourir pour le bien de tous. Afin de vérifier s'il avait compris la leçon, le groupe l'emmena dans un camp de bandit et lui donnèrent ce simple ordre : extermine-les. Sans une once d'hésitation, Olbéric "fit disparaître les déchets". Le groupe compris alors qu'il était prêt. Ils commencèrent à lui demander de tuer des groupes des plus en plus moralement ambigus, pour voir à quel point l'endoctrinement avait marché. Alors, quand il accepta de les aider à tuer un groupe de mercenaire qu'elle ne fut pas leur surprise et leur joie quand la réponse d'Olbéric fut de donner à leur place une explication à se massacrer. En guise de "récompense", le chef du groupe décida de lui dévoiler la "véritable" identité de la caravane. Il affirma que leur petit groupe se nommait l'Œil de Seiros, un groupe ancien remontant à la Sainte. Ce groupe avait toujours travaillé main dans la main avec l'archevêque, prétendant même que ce fut Rhéa elle-même qui vient sauver le chef du groupe de l'horrible destin de son village natal. Et Olbéric mordue à l'hameçon. Aveuglé par sa supériorité factice, il mangea dans la main de ces charlatans, qui prirent alors cette occasion en or comme un cadeau du ciel. Ils affirmèrent alors qu'il était officiellement devenu l'un des leurs. Ainsi, il devait, pour prouver son allégeance, confectionner des armes et armures supérieures pour chaque membre. Et bien sûr, il devrait en faire une pour lui-même, bien plus grandiose encore. Et c'est ce que fit Olbéric, en créant la plus belle armure qu'il eut jamais conçue.
Une armure noire d'Onyx, paré de dorure et imitant la forme d'un œil sur le casque ainsi qu'une large cape noir et or. Le tout était accompagné par une grande épée aux motifs similaires.Le Chevalier d'Onyx, tel fut le nom propager par le groupe ayant manipulé Olbéric. Les rumeurs à son sujet explosèrent après la destruction d'un village en une nuit. Bien sûr, Olbéric n'avait rien fait tout seul, mais à la fois pour répandre une rumeur utile pour leurs objectifs, mais aussi pour booster l'ego surdimensionner d'Olbéric. Et bien sûr, ce village ne fut pas le premier. Au cours des 10 années qui suivirent, ce groupe et surtout le Chevalier d'Onyx. Ainsi, en 1180, la légende du Chevalier d'Onyx, s'était répandue dans une grosse partie des villages frontalier, et même dans certaines villes. Bien sûr, il ne s'agissait que d'une rumeur, et peu souvent pris au sérieux. Même si la majorité de ces rumeurs était vraie. En tout, 18 villages furent brûlés par une personne pensant agir pour le bien d'autrui, débarrassant ces villages "la peste du juste". Le sang des victimes d'Olbéric avait teint son armure et son arme d'un rouge brillant, ne faisant que le rendre plus monstrueux. Pour le groupe qui l'accompagnait, il était devenu parfait. Presque parfait. Il lui fallait un dernier test. Le plus important. Celui de la fidélité pure. Et pour cela, il n'avait pas trente-six solutions : l'emmenait à son village natal... Et lui demander de le détruire.
Au départ, Olbéric accepta sans broncher. Il se mis lui-même à élaborer le plan pour faire tomber les défenses du village peu à peu, afin de plus facilement abattre la garde. Tout allait bien au début. Il infiltra les gardes et commença peu à peu à les massacrer, tandis que dehors ses alliés mettaient à feu et à sang son village. Le plan se déroula sans accroc. Alors, le groupe décida de donner une dernière mission à Olbéric : tuer sa famille. Olbéric n'hésita pas au début. Après tout, il faisait ça pour eux, pour qu'il ne soit pas affecté par la terrible peste. Mais alors, arriva le moment où il dut tuer ses parents. Il commença à s'approcher d'eux, impassible, tandis qu'eux avaient déjà accepté leur sort. Mais alors qu'il allait porter le coup fatal, son père sorti une seule phrase :
Ne t'inquiète pas pour nous mon fils... Je suis sûr que tu fais ça pour le bien de fodlan !
Olbéric stoppa sa lame. Son père était effrayé, les larmes aux yeux, tandis que sa mère était tétanisée par la peur. En un instant, Olbéric se posa une question : pourquoi je fais confiance à ces types ? Qu'est-ce qu'il foutait ? Où est-ce qu'il s'était perdu ? Mais ses réflexions furent coupées net par deux flèches qui perforèrent le crâne de ses parents. Alors qu'il se retournait, horrifiait, il eut le temps d'entendre qu'une seule phrase.
C'est un échec.
Alors, il vit une flèche foncée vers son crâne. À bout portant.
À son réveil, une forte mauvaise odeur assaillit immédiatement ses narines. Une grande douleur au niveau de l'abdomen lui tiraillait les entrailles. Il ouvrit alors les yeux, et vit les flammes s'élever autour de lui, et ayant commencer à dévorer sa cape, à moitié sur son ventre. Il put voir aussi le troue d'épée dans son armure, d'où sembler être sorti quelques gerbes de sang durcit par les flammes de la cape. Par la plus grande des chances, la blessure portée par les anciens membres de son groupe avait pu cicatriser de force grâce aux flammes de l'incendie qu'ils avaient provoqué. Ainsi, Olbéric put se lever, remarquant alors le voile rouge de sang sur son œil gauche. Un peu plus loin, son casque possédait, un troue et encore un peu plus loin, une flèche gisait au sol. Olbérics ne récupéra que son casque et couru en dehors du bâtiment. Il réussit à en sortir, épuisé et affaibli. La fatigue le fit tomber une nouvelle fois de fatigue.
À son réveil, il comprit que tout ce qu'il avait fait jusqu'à ce jour n'était que de simples meurtres sans raison, manipulé par ses "alliés". La douleur physique qu'il ressentait était ridicule, comparée à la douleur morale qui l'affligeait. Il hésita pendant les quelques jours qui suivirent à se donner la mort, considérant qu'il ne méritait pas la vie, mais il se ravisa. S'il avait pu survivre à tout cela, c’était sûrement parce que la Déesse en avait décidé ainsi. Surement, était-ce le seul cadeau qu'elle pouvait faire à l'être immonde qu'il était ? Ou bien était-ce une punition ? Olbéric ne chercha pas à comprendre. Il enterra l'armure et l'arme du Chevalier d'Onyx avant de quitter sa ville natale, maintenant en cendres. Mais il prit le temps de repasser par les ruines de sa maison. En passant près de la forge, qui était à ciel ouvert, il eut une vision qui le fit exploser en larme. Au-dessus de l'atelier, encadré dans un écu de bois, se trouvait sa première cotte de mailles. Celle qu'il avait conçue pour son défi. En la revoyant, la folie qu'avait été sa vie fut si évidente qu'il en vint à prier la déesse de lui offrir une nouvelle chance. De le ramener en arrière. Mais il se ravisa. La déesse ne voudrait sûrement jamais plus entendre les prières du monstre qu'il était. Alors il se leva et prit sa cotte de mailles, l'enroulant dans un petit baluchon avec quelques provisions, des objets de valeur en bon état et l'épée la moins brûlée de sa forge et pris les routes.
Ah la sortie de son village, il tomba alors sur un groupe de soldats de l'église de Seiros. Ce n'étais pas la première fois qu'il en voyait. Mais c'était la première fois qu'il n'avait pas à aider ses anciens "partenaires" à les tuer. Il ne chercha pas à se cacher d'eux. Après tout, il n'avait jamais été vu sans son armure lors des massacres. Et même si ça avait été le cas, il était prêt à en subir les conséquences. Mais au lieu de cela, les soldats se ruèrent sur lui, afin de lui porter secours, montrant une inquiétude sincère et forte. En voyant cela, Olbéric revit tous les soldats qu'il avait tués... Sois disant qu'il était maudit ou un truc du genre... Quel idiot il avait été. Il se laissa faire, mais ne put s'empêcher de larmoyer durant toute la procédure. Les soldats prirent son mutisme et son attitude comme du au choc de voir son village détruit. Ils étaient venus parce que des informateurs fiables avaient récupéré l'information que le Chevalier d'Onyx allait attaquer ce village et ils voulaient sauver les survivants. Olbéric leur dit alors une seule phrase.
Alors que les flammes rongées tout ce qui m'était cher, le Chevalier d'Onyx périe.
Les soldats interprétèrent cela comme s'il avait annoncé que le chevalier était véritablement mort, bien qu'Olbéric signifiait qu'il avait cessé de vouloir être cette monstruosité alors qu'il comprit ses erreurs.
Olbéric fut escorté jusqu'à la grande ville la plus proche, Edmund. Olbéric vendit la majorité de son équipement et décida de se poser dans un recoin de la ville, sans demander son reste. Il ne savait pas ce qu'il pouvait faire de positif pour autrui, alors il devint juste un sans-abri fortuné, ne cherchant pas à être plus que ce qu'il était. Parfois, il passait faire un tour à la forge de la ville et, lorsqu'on entendait son nom de famille, on lui proposait souvent un poste. Mais il refusait toujours, acceptant juste de faire peut-être un objet pour ne pas perdre la main. Souvent, les objets qu'il sortait étaient de si bonne qualités que les forgerons les faisait payer les triples de leur prix d'origine. Sachant aussi ce qui était arrivé au village d'Olbéric, quelques forgerons proposèrent même de l'héberger ou au moins de lui donner quelques sous. Il arriva à refuser la première proposition, mais pas la seconde. Ainsi, il allait passer le reste de sa vie comme un homme de rue reconnue pour un talent qu'il ne ferait jamais fructifier. Alors, il fut 1181.
Lorsqu'Olbéric apprit pour le couronnement d'Ederlgard ainsi que la déclaration de guerre de l'Empire contre l’Église, quelque chose se réveilla en lui. Dans un sens, sans comprendre pourquoi, ni les raisons qui lui faisaient penser cela, il eut une immense pitié pour l'Impératrice Edelguard. Mais aussi une grande peur pour l’Église. Dame Rhéa avait été vaincu. Une responsabilité nouvelle apparue devant lui, en se rendant compte qu'il en devait tellement aux membres de l’Église. Pour le sang des leurs qu'il avait fait couler ainsi que pour leur gentillesse et bonté. Ainsi, il ne réfléchit pas. Il demanda simplement à ses amis forgerons de lui prêter leurs ateliers. En deux jours, il créa une lance et raccommoda son ancienne cotte de mailles pour la rendre à sa taille. Un des forgerons lui proposa même un vêtement rembourré de cuir, qu'il accepta. Alors, Olbéric partit pour Garreg March, prêt à tout pour aider ceux qui l'avait sauvé.
Son voyage fut long. Il dut passer entre les conflits armés, parfois en plein milieu de ses derniers. Il dut éviter bandits et maraudeurs, éclaireurs et incursions. Mais par chance, ou expérience, il réussit à éviter les confrontations directes. Il mit cependant 2 ans pour arriver à sa destination. Enfin, proche. En effet, il apprit durant son voyage que seul le village des Saints tenait encore. Alors cela devint son nouvel objectif. En arrivant au village, il clama immédiatement son utilité en tant que forgeron et affirma aussi qu'il serait prêt à servir l'Église corps et âme, qu'ils en meurent s'il le fallait. Sa ferveur lui permit de pouvoir s’installa dans le village. Ça et l'argent qu'il avait accumulé durant ses voyages. Il s'installa donc dans une bâtisse possédant une forge qu'il remit en état et commença à utiliser. Très vite, il démontra son talent pour la création d'arme et d'armure et cela lui valut le respect de certains des habitants. Mais son manque de rigueur religieuse lui attira aussi quelques regards remplie de jugement. Mais peu lui importe. Aujourd'hui, il a de quoi vivre en aidant des personnes justes à apporter le réconfort au plus grand nombre. Alors, peu importe ce qu'on pense de lui. Il a trouvé la place qui lui permettra de regarder la déesse dans les yeux à sa mort.